Elon Musk dit qu’il a obtenu un financement de 46,5 milliards de dollars pour son offre sur Twitter, une divulgation importante apparemment destinée à apaiser les inquiétudes concernant son engagement envers l’idée.

Plus de 20 milliards de dollars proviendraient de divers prêts de Morgan Stanley, selon un nouveau dossier auprès de la SEC. Un autre 21 milliards de dollars proviendra du financement par actions.

Musk n’a pas encore fait d’offre publique d’achat formelle pour Twitter, mais cela pourrait bientôt arriver maintenant que Musk a donné plus de détails sur la façon dont il financerait un accord. Alors que Musk possède une fortune d’une valeur de plus de 260 milliards de dollars, la quasi-totalité de celle-ci est liée à des actions Tesla et à d’autres actifs illiquides. Il devra emprunter de l’argent et éventuellement vendre des actions Tesla pour que l’accord fonctionne.

Musk dit qu’il n’a pas eu de nouvelles du conseil d’administration de Twitter depuis qu’il a rendu publique sa proposition de 54,20 $ par action il y a une semaine. Alors que Musk a engagé Morgan Stanley pour le conseiller, Twitter a retenu Goldman Sachs et JPMorgan.

Le remplissage SEC exclut notamment tout le monde sauf Musk. Un grand nombre d’entreprises de Wall Street, dont Apollo et Thoma Bravo, auraient été intéressées à se joindre au financement autour de la transaction Twitter. Il semble qu’ils aient perdu tout intérêt et ne rejoindront pas Musk dans son offre pour Twitter.

Twitter s’est efforcé de se protéger au mieux de Musk. Vendredi dernier, son conseil d’administration a adopté une pilule empoisonnée, un mécanisme d’entreprise qui lui permettra de vendre des actions fortement décotées aux actionnaires et de réduire la participation de Musk. Mais Twitter n’a pas la défense la plus solide dont bénéficient les autres entreprises technologiques contre les OPA hostiles. Il n’a pas le même type de classes à double action que Meta, Alphabet et Snap, qui gardent fermement le contrôle de ces entreprises avec leurs fondateurs et PDG.

Mais on ne sait pas à quel point Musk était sérieux à propos de son offre sur Twitter, conséquence de sa célèbre offre de plaisanterie pour privatiser Tesla en 2018. Au sein de Twitter, des employés et d’autres initiés de l’entreprise au cours de la semaine dernière ont tenté d’ignorer Musk et espéraient que tout cela pourrait s’en aller aussi vite qu’il est descendu sur eux. Le PDG Parag Agrawal a exhorté à la patience lors d’une courte réunion générale vendredi dernier.

(Cette histoire sera mise à jour …)