Facebook a publié son nouveau Rapport sur les opérations d’influence qui fournit un aperçu des fausses activités coordonnées sur la plate-forme. L’industrie, le gouvernement et la société civile ont travaillé pour construire une réponse collective à des opérations d’influence de plus en plus sophistiquées au cours des quatre dernières années que Facebook définit comme «des efforts coordonnés pour manipuler ou corrompre le débat public dans un but stratégique». Les réseaux Coordinated Inauthentic Behavior, ou réseaux CIB, sont un sous-ensemble d’opérations d’influence qui reposent sur un réseau coordonné de comptes, de pages et de groupes visant à tromper les utilisateurs des médias sociaux. Entre 2017 et 2020, Facebook a identifié et supprimé 150 réseaux CIB.

27 de ces réseaux étaient liés à la Russie et 23 à l’Iran. Neuf autres réseaux CIB avaient des liens avec le Myanmar et les États-Unis. Se référant spécifiquement à la Russie, Facebook répertorie la tristement célèbre Agence de recherche Internet du pays et son directeur présumé, Evgeny Prigozhin, comme étant à l’origine de 15 réseaux CIB. Les services de renseignement et les sites Web des médias russes étaient respectivement en retard de quatre et deux autres.

Les États-Unis étaient la principale cible des opérations d’influence étrangère et Facebook a supprimé 26 réseaux CIB responsables entre 2017 et 2020. Le Myanmar et le Royaume-Uni étaient à égalité au deuxième rang avec 11 chacun. Les opérations d’influence nationale sont également un problème majeur pour les réseaux sociaux et Facebook déclare avoir supprimé neuf réseaux ciblant le Myanmar au cours de la période ci-dessus, juste devant les États-Unis qui ont eu huit déménagements nationaux.

Les équipes de sécurité de Facebook ont ​​développé des politiques, des outils de détection automatisés et des cadres d’application pour lutter contre les opérateurs d’influence et les acteurs trompeurs. Dans de nombreux cas, cela a contraint les mauvais acteurs à passer d’une approche «de gros» à une approche de «vente au détail» qui cible des publics plus petits et plus spécifiques avec moins de ressources. Cette stratégie nécessite plus d’investissement et la création de plusieurs comptes sur différentes plates-formes pour fournir une couverture aux fausses personnes. Facebook affirme que cette approche oblige généralement les mauvais acteurs à avoir «une chance» et qu’elle a limité leur succès.

* Cliquez ci-dessous pour agrandir Statista)